Ces quatre matches ont été tendus et pleins d’épisodes qui auraient pu fausser des résultats. Du côté de la DNA, on a un prétexte «logistique» qui ne convainc personne.
Encore une fois, on revient à la fameuse VAR. Lors des quarts de finale, cette technique a été le grand absent pour des raisons logistiques et techniques selon la DNA. Un argument pas très convaincant, sachant qu’on a réparti les quatre matches sur trois jours et qu’on pouvait facilement offrir à chaque match la possibilité d’utiliser la VAR pour donner une crédibilité et un sens aux décisions arbitrales prises. De plus, c’est la Coupe, et donc un qui passe et un qui quitte la course. L’enjeu ainsi capital, les arbitres qui n’ont pas cette compétence et cette autorité pour trancher avec une assurance maximale, il fallait, normalement, utiliser la VAR. Dans chacun des matches de ces quarts de finale, on a vu plein d’épisodes controversés, d’actions litigieuses qui demandaient, pour lever toute équivoque, l’usage de la VAR. Au contraire, on a laissé ces staffs arbitraux patauger au milieu des joueurs et dirigeants contestataires à tort et à travers.
Le penalty douteux pour le CAB face au SCB Arous, les actions de maints buts du match ESS-ST et les actions douteuses du match USM-CA ne méritaient-elles pas la VAR pour rassurer tout le monde ? Ce qu’on a remarqué, c’est que ces arbitres et ces assistants ont été débordés par l’enjeu et surtout par le nombre élevé des actions litigieuses. Ils devaient décider seuls, et on a vu comment, dans plusieurs cas, ils préféraient le «bénéfice du doute» pour stopper des actions où il n’y avait pas de hors-jeu, et dans d’autres cas ils validaient des buts au pif et avec un gros risque de se tromper. Alors, pourquoi en arriver là et priver les clubs d’une équité en utilisant la VAR ? Seuls Néji Jouini et son équipe le savent, mais quoi qu’ils fassent, ils ne vont convaincre personne. C’est un énième ratage pour celui qu’on croyait redonner à l’arbitrage tunisien un peu de crédibilité. Sinon, comment interpréter celle absence de la VAR ? Il s’agit de la Coupe de Tunisie, l’enjeu est donc capital. La moindre erreur (qui peut se produire pour n’importe quel arbitre) pouvait déclencher des polémiques (c’est déjà fait !). Est-ce que le play-off est le seule compétition officielle reconnue dans notre pays ? Car quand on voit que le play-out, les matches barrages et les quarts de finale sont dirigés sans VAR, on comprend qu’on a deux types de compétition : une qui a la faveur et l’attention de la DNA et de la FTF, et d’autres qui viennent après. Cela confirme l’idée malsaine, mais de plus en plus avérée, que la VAR est une technique qui fonctionne à la tête des clubs et au gré des évaluations de Néji Jouini qui, lui seul, sait mieux que nous quels sont les matches qui méritent la VAR ou non. Peut-être que si certains clubs étaient là en quarts de finale, la DTN aurait agi différemment et installé la VAR.